• Je veux me battre pour etre libre,

    Je veux le nacre et voir le tibre,

    Je veux pouvoir venger enfin,

    Toute cette haine que j'entretien.


    Je veux savoir rire et chanter,

    Je veux revoir les soirs d'ete,

    Ou nous aimions a partager

    Notre insoucience et nos péchés.


    Pourquoi ai-je aujourd'hui besoin

    De souffrir tant pour etre bien?

    Pourquoi faut-il que toutes les nuits

    Quelqu'un craigne encore pour ma vie?


    Moi j'aimerai pouvoir aimer

    Pouvoir rever et oublier

    Toute cette douleur accumulée

    Depuis que tout à basculé...


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  • Du sang pour laver les affronts

    Du sang pour venger les passions

    Des lames pour oublier le temps

    Ou me faire mal devient courant



    Ivre de vin,Ivre de sang,

    Et de douleur bien trop souvent:

    Vivre pour koi finalement?

    Que sont ces cris que seule j'entend?



    Ils me poursuivent,ils me harcelent,

    Ces Erenies me brulent les ailes.

    Sombres abimes,Orages sans teint,

    Me noyent dans un long fleuve sans fin.


    M'enfuir,m'enfuir,toujours plus loin,

    Pour aller ou?je n'en sais rien.

    Oui c'est un leurre je le sais bien!

    Mais je me bat pour voir la fin.


    Mon corp tiendra longtemps la trace

    De la folie d'une ame lasse;

    Mes larmes coulent,couleur de vin,

    Et teintent de rouge encore mes mains...


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  • Vous qui prechez la liberte

    Vous qui parlez,Vous qui savez

    Apprenez donc à ecouter

    Le chant de ceux qui veulent s'aimer.



    Je ne demande pas l'attention

    De ceux qui savent avoir raison

    Et enfermés dans leur prison

    N'ecoutent meme plus la passion.



    Je suis du camp des hors-la-loi

    Ceux qui sont seuls plus que parfois

    De ces demons sans foi ni loi

    Que la morale n'accepte pas



    Je suis de celles qui aiment leurs soeurs

    Passées maitresses dans l'art du leurre

    Et qui invoquent dans leurs malheurs

    Les pauvrent gens qui causent leurs pleurs.


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  • Elle aurait put,elle aurait dut,

    Elle n'aurait jamais rien du dire.

    Mais ils ont sus,elle reste nue,

    Cachee derriere son doux sourire.


    Oh si seulement, bien gentilment,

    Elle avait gardé le silence!

    Mais elle affronte,effrontement,

    Les regards sur sa difference.



    Elle si capable des pires fables,

    Qui aurait appris à se taire.

    Elle si coupable,peu frequentable,

    Qui a tant fait pleuré sa mere...


    Regardez la baisser les bras!

    Pauvre infidele!scelerate!

    Ce moment là ne viendra pas:

    Elle gardera la tete droite.


    Et elle se rit de votre avis

    Elle dort dans les bras d'une femme.

    Mais jamais plus elle ne sourie,

    D'avoir dut sacrifier son ame...


    Elle aurait put, elle aurait dut,

    Elle n'aurait jamais rien dut dire

    Mais ils ont sus, elle reste nue

    Cachee derriere ses faux sourires.


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  • Révolution quand elle est née

    Revai deja d'un autre monde

    Et avant meme de marcher

    Avait de grandes idees fecondes.


    Quand Révolution à parlé

    C'etait tout d'abord pour crier

    Au nom de la mere liberté

    Qui aussitot l'a emporté.


    Révolution qui à grandi

    Et s'est envolee hors du nid

    A decidé de guerroyer

    Contre l'oppinion effrenee.


    Revolution etend ses bras

    Pour proteger le monde des lois

    Qui interdisent la liberté

    Qui interdisent meme de s'aimer.


    Revolution à rendu l'ame

    Mai nous ne rendrons pas les armes

    Et nous lutterons jusqu'a la mort

    Pour rendre le monde plus fort.


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